Jérôme Petit, entraîneur : « J’essaie de vivre à fond »

26/03/2021

Atteint de la maladie de Parkinson, ce préparateur physique d'athlètes de haut niveau et gérant de société, installé à Sanxay, a contracté le Covid fin octobre.

Au niveau du boulot, on a beaucoup perdu. Je suis un préparateur très demandé mais, avec l'arrêt des compétitions, les athlètes ne renouvellent pas tous leur contrat. Il faut leur redonner la motivation. Ce n'est pas simple. J'ai également une société de cosmétiques pour valoriser la peau des athlètes, Tan Centaure. Sans compétition, des produits sont périmés. Pour trouver de nouvelles ressources financières, on a lancé une ligne de vêtements, Body Centaure, avec une styliste de Vouneuil-sous-Biard. »
Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ?« Je me sens mieux, mon état physique s'améliore en ce moment. Les tremblements, les crises, les raideurs musculaires, ça fait partie de moi, tu vis avec. C'est de la gestion physique et émotionnelle. Le soir, quand tu as eu une journée chargée, tu es épuisé... Je fais toujours un peu de musculation. J'ai besoin de me dépenser, d'avoir un objectif. Mon bien-être mental est lié au sport. Je vais chercher de la dopamine naturellement, ça me fait du bien. »
Comment envisagez-vous l'avenir ?« Je suis dans les années où il faut que j'en profite. J'essaie de vivre à fond et je suis bien épaulé. Je ne dis pas que c'est facile car avec la dégénération, tu ne gagneras pas mais il faut se dépasser. C'est une maladie compliquée pour soi et pour l'entourage. Tu dois vivre différemment. Je suis dans ma routine à moi. Tu ne peux pas tout partager comme quelqu'un de normal. C'est un autre mode de fonctionnement et ce n'est pas simple pour l'entourage. Mon épouse Marie, Jean-François et Anne, deux personnes avec lesquelles je collabore, sont des pièces importantes de mon équilibre. »


Au niveau du boulot, on a beaucoup perdu. Je suis un préparateur très demandé mais, avec l'arrêt des compétitions, les athlètes ne renouvellent pas tous leur contrat. Il faut leur redonner la motivation. Ce n'est pas simple. J'ai également une société de cosmétiques pour valoriser la peau des athlètes, Tan Centaure. Sans compétition, des produits sont périmés. Pour trouver de nouvelles ressources financières, on a lancé une ligne de vêtements, Body Centaure, avec une styliste de Vouneuil-sous-Biard. »
Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ?« Je me sens mieux, mon état physique s'améliore en ce moment. Les tremblements, les crises, les raideurs musculaires, ça fait partie de moi, tu vis avec. C'est de la gestion physique et émotionnelle. Le soir, quand tu as eu une journée chargée, tu es épuisé... Je fais toujours un peu de musculation. J'ai besoin de me dépenser, d'avoir un objectif. Mon bien-être mental est lié au sport. Je vais chercher de la dopamine naturellement, ça me fait du bien. »
Comment envisagez-vous l'avenir ?« Je suis dans les années où il faut que j'en profite. J'essaie de vivre à fond et je suis bien épaulé. Je ne dis pas que c'est facile car avec la dégénération, tu ne gagneras pas mais il faut se dépasser. C'est une maladie compliquée pour soi et pour l'entourage. Tu dois vivre différemment. Je suis dans ma routine à moi. Tu ne peux pas tout partager comme quelqu'un de normal. C'est un autre mode de fonctionnement et ce n'est pas simple pour l'entourage. Mon épouse Marie, Jean-François et Anne, deux personnes avec lesquelles je collabore, sont des pièces importantes de mon équilibre. »


 Que retenez-vous de la première vague du Covid ?« J'ai connu des hauts et des bas. Le moment le plus dur a été au début du mois d'août, l'été dernier. Je ne pouvais plus marcher avec mes cannes et au retour des vacances, j'ai même demandé une prescription pour avoir un fauteuil roulant. Mon neurologue a affiné mon traitement et je marche beaucoup mieux aujourd'hui. J'ai la chance d'avoir un métier qui me permet de gérer mes efforts car la prise de médicaments est régulée à la minute près. Si tu ne les prends pas comme il faut, tu vas en pâtir. Par ailleurs, j'ai contracté le Covid en rentrant d'Italie après le championnat d'Europe de body-building fin octobre à Florence. Le Covid plus la maladie, ce n'est pas trop le bon combo...

Au niveau du boulot, on a beaucoup perdu. Je suis un préparateur très demandé mais, avec l'arrêt des compétitions, les athlètes ne renouvellent pas tous leur contrat. Il faut leur redonner la motivation. Ce n'est pas simple. J'ai également une société de cosmétiques pour valoriser la peau des athlètes, Tan Centaure. Sans compétition, des produits sont périmés. Pour trouver de nouvelles ressources financières, on a lancé une ligne de vêtements, Body Centaure, avec une styliste de Vouneuil-sous-Biard. »
Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ?« Je me sens mieux, mon état physique s'améliore en ce moment. Les tremblements, les crises, les raideurs musculaires, ça fait partie de moi, tu vis avec. C'est de la gestion physique et émotionnelle. Le soir, quand tu as eu une journée chargée, tu es épuisé... Je fais toujours un peu de musculation. J'ai besoin de me dépenser, d'avoir un objectif. Mon bien-être mental est lié au sport. Je vais chercher de la dopamine naturellement, ça me fait du bien. »
Comment envisagez-vous l'avenir ?« Je suis dans les années où il faut que j'en profite. J'essaie de vivre à fond et je suis bien épaulé. Je ne dis pas que c'est facile car avec la dégénération, tu ne gagneras pas mais il faut se dépasser. C'est une maladie compliquée pour soi et pour l'entourage. Tu dois vivre différemment. Je suis dans ma routine à moi. Tu ne peux pas tout partager comme quelqu'un de normal. C'est un autre mode de fonctionnement et ce n'est pas simple pour l'entourage. Mon épouse Marie, Jean-François et Anne, deux personnes avec lesquelles je collabore, sont des pièces importantes de mon équilibre. »
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